Image © C. Bost CEBC-CNRS
Avec le réchauffement climatique, en Arctique, la banquise se forme de plus en plus tard. Les ours polaires attendent plus longtemps sur les côtes. Affamés, ils multiplient leurs incursions dans les villages Inuit, fouillent les poubelles, ravagent les décharges, rôdent autour des maisons en quête de nourriture. Ce phénomène étant de plus en plus fréquent, les Inuits pensent que cette espèce n’est pas en déclin. C’est à ce genre de conclusion que l’on peut arriver si l’on n’étudie pas une espèce dans sa globalité, si l’on ne prend pas un peu de hauteur. C’est là que CLS, filiale de l’agence spatiale française, et les satellites entrent en jeu.
L’étude des grands migrateurs ou des populations animales, vivant dans des territoires extrêmes, n’est en effet possible que depuis l’espace. Chaque mois, l’entreprise suit plus de 8000 animaux par satellite pour le compte de la communauté scientifique internationale.