Création d’une société internationale reconnue, spécialisée dans la fourniture de services satellitaires.
CLS, c’est l’histoire d’une petite PME, créée en 1986 par le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) et l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER), qui est devenue, en 25 ans, un groupe spatial international.
C’est l’aventure, peu commune, d’hommes et de femmes qui ont su construire une véritable réussite économique. CLS a débuté en 1986 avec deux implantations, Toulouse et Washington, opérant le système ARGOS, embarqué à bord de 2 satellites, réalisant un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros grâce au travail de 30 personnes. Aujourd’hui, CLS, c’est un réseau de 15 bureaux et filiales répartis dans le monde, la mise en œuvre de 3 familles de systèmes satellitaires ARGOS/IRIDIUM – OCEANOGRAPHIE SPATIALE – RADAR, soit près de 80 instruments opérés, embarqués à bord de 40 satellites, un chiffre d’affaires de plus de 60 millions d’euros réalisé en 2010 par près de 400 personnes.
LES CLES DE LA RÉUSSITE : LA DIVERSIFICATION
- 1986 – LOCALISATION ET COLLECTE DE DONNÉES :
- 1990 – OCEANOGRAPHIE SPATIALE
- 2000 – SURVEILLANCE DES OCEANS :
ARGOS CLS est née du système satellitaire de localisation et de collecte de données ARGOS.
L’entreprise, créée par le CNES, le 21 avril 1986, exploite et commercialise, depuis lors, ce système franco-américain. Il permet de suivre, dans un premier temps, les bouées océanographiques livrant quotidiennement des informations précieuses (courants, température, salinité, concentration en CO², etc.) à la communauté scientifique internationale (océanographes, météorologues, climatologues). Tout de suite, le système est également utilisé pour le suivi des animaux. Ainsi CLS aide les biologistes à percer les mystères des grands migrateurs. En 1986 une balise pour tortue pesait 5kg… Aujourd’hui la plus petite balise pèse 5g. Puis, les menaces pesant sur les stocks de poissons, l’utilisation du système est élargie au suivi des bateaux de pêche. En parallèle, la piraterie étant en recrudescence, CLS développe un système de suivi des bateaux marchands visant à optimiser et à protéger les capitaines et leurs équipages. Sans compter sur le suivi des aventuriers et des plus grandes courses qui concourent au succès médiatique du système.
Dans les années 90, l’entreprise ouvre ses portes aux océanographes et crée la direction de l’océanographie spatiale.
Ils sont aujourd’hui plus de 70 à CLS, calculant notamment la hauteur de nos océans, au millimètre près, suivant la hausse du niveau moyen des mers et son impact sur nos côtes, surveillant l’évolution de la température des océans, étudiant l’impact des phénomènes climatiques comme El Niño ou La Niña, observant l’évolution des réservoirs d’eau continentale, prédisant la croissance des cyclones, mesurant la fonte des glaces ou bien encore modélisant l’impact du réchauffement climatique sur les populations marines ou la dérive des nappes de pollution, des icebergs ou des radeaux de naufragés. CLS a également fourni la courbe d’élévation du niveau de la mer des 20 dernières années permettant ainsi aux scientifiques d’invoquer un argument irréfutable sur l’effet de serre et l’urgence de réagir. CLS exploite, depuis le début de l’altimétrie, des instruments d’observation des océans tels que TOPEX-POSEIDON hier, JASON-1 et 2 aujourd’hui, Altika et Jason-3 demain.
RADAR Dans les années 2000, CLS ajoute une nouvelle corde à l’arc des compétences de l’entreprise en créant les applications RADAR.
Cette aventure débute alors concrètement avec l’installation d’un système permettant de lutter contre la pêche illégale, aux îles Kerguelen, vite étendu aux îles australiennes Heard et Mc Donald. Cette solution a permis d’éradiquer ce fléau. Fort de ce succès, CLS a renforcé ses compétences et services radar. En 2008, l’entreprise a acquis la société BOOST Technologies, spécialisée dans le traitement et l’analyse d’images Radar en océanographie haute résolution (vents, vagues, courants) et en sécurité maritime (sécurité et détection des pollutions). Puis, en 2009, elle déploie VIGISAT, station de réception d’images satellites radar, unique en France, basée à Brest. VIGISAT héberge, aujourd’hui, la direction des applications radar du groupe. La direction radar est en charge de la détection de pollution par hydrocarbures, du soutien au déploiement de l’énergie éolienne offshore, de la lutte contre la pêche illégale, de la surveillance du trafic maritime ou encore de l’observation des océans en haute résolution. Dernière pierre apportée à l’édifice radar: en 2010, CLS fait l’acquisition d’ALTAMIRA INFORMATION, société espagnole spécialisée dans la mesure millimétrique des mouvements du sol à partir du radar. Grâce à cette nouvelle filiale, CLS confirme sa position d’acteur incontournable dans le domaine de l’observation radar de la planète tant dans le domaine maritime que terrestre. L’entreprise a mis en œuvre, durant ce quart de siècle, une stratégie basée sur la diversification des systèmes et le déploiement de services récurrents.
CLS ou comment passer d’une pme à un groupe international
Une diversification qui paye et qui positionne CLS comme leader mondial sur ses offres intégrées en surveillance environnementale, gestion durable des ressources marines, sécurité maritime, pétrole et gaz et ce quel que soit le pays du monde.
CLS est aujourd’hui un exploitant opérationnel de systèmes satellitaires de localisation, de collecte de données, d’observation et de surveillance des océans, reconnu internationalement. Ses clients sont des gouvernements, des organisations scientifiques, non gouvernementales, ou encore institutionnels, de grands groupes industriels dans le domaine du fret maritime, du pétrole et du gaz, ou encore des sociétés privées de taille moyenne.
CLS développe, jour après jour, des applications et des services à valeur ajoutée, à partir de données spatiales pour toujours mieux connaître aujourd’hui et mieux vivre demain.