La COI a renouvelé sa confiance à CLS et lui a confié, au mois de Janvier 2014 dernier, la mise en place d’un centre régional de surveillance des pêches qui sera installé à l’Île Maurice, au siège de l’organisation.
Depuis près de 10 ans maintenant, de nombreux projets de surveillance des pêches ont lié CLS à cette organisation intergouvernementale qui réunit 5 pays du sud-ouest de l’océan Indien (France/Île de La Réunion, Union des Comores, Madagascar, Île Maurice et les Seychelles).
La commission a décidé de mettre en place un dispositif lourd afin d’éradiquer la pêche illégale : des inspecteurs formés dans les pays riverains, des patrouilleurs et des satellites dédiés. C’est à Toulouse, que la société CLS, filiale du cnes, assure la surveillance de l’océan indien à l’aide d’une myriade de satellites qui identifient et recherchent tout ce qui se passe dans l’océan indien jusqu’en dessous de la surface.
La société CLS a vendu le service satellitaire et l’installation de deux centres de réception, l’un à Madagascar et l’autre situé à l’Ile Maurice. Ce nouveau centre va permettre de coordonner les opérations de surveillance, un meilleur contrôle et une meilleure gestion afin d’éradiquer complètement la pêche illégale. Il permettra aux autorités locales de surveiller les activités de plus de 1000 bateaux de pêche.
Pour surveiller des zones étendues, les satellites viennent en renfort pour compléter les moyens humains et la surveillance terrestre. Les réseaux de surveillance maritimes sont très pointus au service des pêche et surtout de la préservation des océans. En éradiquant la pêche illégale, la Commission de l’Océan Indien a pour objectif de préserver sa faune ainsi que les revenus des états membres.
Copyright: Ronnan PONNET et Emmanuel GIRE. France Ô