Dans le cadre d’une réunion organisée avec des représentants du Pôle Mer Bretagne Atlantique, Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire a fixé ses objectifs en matière de croissance bleue en une phare phare : “Il faut accélérer”.
Cet événement dédié à la croissance bleue, et qui se déroulait à Brest, vendredi dernier, a permis au ministre de rencontrer des représentants de l’écosystème industriel de la région. Particulièrement, les entreprises qui travaillent autour des questions liées aux énergies marines et au secteur maritime sur des projets innovants labellisés par le Pôle Mer Bretagne. Cette rencontre a eu lieu au cœur du campus du technopôle brestois, dans le nouveau bâtiment « totem » du Campus mondial de la mer.
L’économie bleue et le défi du changement climatique pour le milieu marin sont un enjeu primordial. En 2015, le secteur maritime français représentait déjà 310 000 emplois et 60 milliards d’euros de chiffre d’affaires. De l’exploration des grands fonds marins aux énergies marines renouvelables en passant par le transport et les services maritimes, les ports ou la recherche, les océans constituent aujourd’hui un gisement durable pour le développement de la croissance bleue : innovation technologique, énergies renouvelables, gestion durable des ressources marines, etc
Lutter contre les trafics illicites en mer grâce à l’imagerie satellitaire
Quatre entreprises ont présenté leurs activités au ministre dont CLS, pour le projet ALMACEN qui permet de détecter des activités illégales. Le projet ALMACEN vise à développer un nouveau service pour lutter contre le crime environnemental et en particulier les trafics illicites impliquant le secteur maritime. Ce projet s’appuie sur l’exploitation de données maritimes massives essentiellement d’origine satellitaire pour caractériser les comportements des navires.
Le booster MORESPACE soutient le projet ALMACEN. Financé par BPI France, dans le cadre du projet PIAVE spatial, le projet ALMACEN repose sur l’expertise en chaîne de traitement avancées, des données de masse et du traitement de données satellites. Le projet prévoit notamment l’utilisation des données du programme Copernicus à travers la station VIGISAT première station collaborative française du satellite SENTINEL-1.