COP21 09/12/2015

Drones satellitaires, sentinelles climatiques

CLS a développé et adapté ces nouvelles technologies que sont les drones à la surveillance environnementale.

DRONES SOUS-MARINS
 
Depuis plusieurs années, CLS utilise des drones sous-marins, plus connu sous le nom de « gliders ». Ils permettent d’évaluer les quantités de CO2, de plancton et d’éventuelles fuites d’hydrocarbures présentes dans l’eau. Nous sommes ainsi capables de mesurer les effets du réchauffement climatique, l’acidification des océans et la pollution dans des zones précises de la planète. »
 
Pilotés depuis la Terre, depuis Rio où la filiale de CLS PROOCEANO, est basée, nos drones sous-marins peuvent rester des mois dans l’océan et multiplier les plongées pour des missions jusquelà inédites. Nous coopérons avec des organismes de recherche internationaux qui utilisent ces drones dont nous récoltons les données par satellites. Ces instruments de dernière génération nous livrent des informations précieuses sur l’environnement marin : hauteur des vagues, vitesse du vent, intensité des courants, température de la surface et du fond des océans. Autant d’informations qui vont nourrir les modèles climatiques.
 
DRONES ATMOSPHERIQUES
 
Des réglementations sur la limitation des gaz à effets de serre existent déjà. CLS développe des solutions innovantes pour accompagner les autorités dans le contrôle de ces réglementations. Afin de réduire les polluants néfastes pour le climat et la santé (ici oxyde d’azote et oxyde de soufre) en Mer du Nord, Mer Baltique mais aussi aux USA, l’IMO (Organisation Maritime Internationale) a imposé, depuis le 1er janvier 2015, de diviser par 10 la quantité maximale de soufre contenue dans les carburants marins autorisés.
 
Comment vérifier que les navires respectent la réglementation au large des côtes ?Une solution en domaine côtier : des drones, connectés par satellites, capables de contrôler les émissions polluantes des bateaux eux-mêmes localisés par satellites. Ainsi, toute utilisation de carburant polluant peut être détectée à distance et en temps réel pour donner aux autorités compétentes les moyens de faire appliquer les normes en vigueur. C’est dans le cadre du projet européen STEAM, sur financement ESA, que cette solution sera testée en 2016 avec des essais en mer.