CLS aide à dépolluer la baie de Rio en vue des épreuves des Jeux Olympiques 2016. L’entreprise toulousaine fournit depuis un an des données satellites afin d’aider à nettoyer la baie de Rio de Janeiro.
Une tâche de grande envergure a été confiée par le gouvernement brésilien à CLS, et à sa filiale Prooceano, pour aider à nettoyer la baie de Guanabara, devenue véritable décharge flottante. CLS est ainsi chargée de localiser les déchets par satellite et prévoir leurs déplacements. Elle recueille des données satellites qui lui permettent de positionner les déchets présents dans la baie et les courants marins puis les envoie à sa filiale brésilienne Prooceano. Stéphanie Limouzin, directrice du pôle Océanographie spatiale chez CLS explique “Elle réalise alors une sorte de météo des courants sur les plusieurs jours à venir, qui permet de prédire où, quand et comment les déchets vont dériver”.
Des balises ont également été placées sur les bateaux chargés de récupérer les déchets de la baie de Rio. Grâce aux données satellites, la position exacte des bateaux est connue des services étatiques brésiliens ce qui leur permet d’ajuster en temps réels les opérations de nettoyage en fonction de l’évolution de la dérive des déchets.
Cette vaste opération de nettoyage de la baie de Rio a commencé depuis l’été 2015. CLS et sa filiale Prooceano travaillent avec le gouvernement brésilien pour améliorer la qualité des eaux dans la baie de Guanabara. Le modèle développé par CLS permet donc de faire gagner un temps précieux à la flottille de bateaux dépollueurs. “Depuis un an, notre système a permis d’optimiser l’évacuation de milliers tonnes de déchets mais le problème c’est qu’il continue d’en arriver chaque jour de nouveaux. La situation sur place s’est tout de même bien améliorée : la baie est de plus en plus propre, même si ce n’est pas encore parfait. Il y a encore du travail, car il manque aujourd’hui un système efficace de collecte des déchets en amont, avant qu’ils finissent dans l’océan.” estime Stéphanie Limouzin. Le monde entier aura bientôt les yeux braqués sur Rio lors des JO 2016, cela va permettre également de mettre en avant le travail qui peut être accompli par des entreprises comme CLS qui démontre que la surveillance environnementale associée à l’observation des océans permet d’optimiser de vaste programme de dépollution et rétablir des sites comme celui de la baie de Rio.
Prooceano, filiale du groupe toulousain CLS
Communiqué de presse : LA BAIE DE RIO DEPOLLUEE GRACE AUX SATELLITES