Hier, les plages du Sud de la Californie étaient touchées par une importante marée noire, provoquant une pollution massive au large de la côte. La marée noire causée par la rupture d’un oléoduc a répandu plus d’un demi-million de litres de pétrole dans l’océan.
Pour mesurer les dommages engendrés par ce drame écologique, les experts de CLS ont analysé la zone à l’aide du satellite issu de la constellation Copernicus, Sentinel 1-B, de l’Union Européenne. L’image présentée ici montre l’étendue du déversement sur deux zones de 10 et 6 km de long.
Depuis les années 2000, CLS assiste les autorités internationales (douanes, garde-côtes, marines nationales et agences internationales de sécurité maritime) dans leurs missions de surveillance et de protection du domaine maritime, leurs fournissant une vision plus claire de l’état des mers et des océans.
Mandatée par l’Agence européenne de sécurité maritime, CLS détecte les pollutions par hydrocarbures accidentelles ou intentionnelles et participe à l’identification des pollueurs depuis les années 2000.
CLS et sa station VIGISAT, première station civile d’acquisition d’images satellite radar haute résolution, peut détecter les pollutions marines de jour comme de nuit, quelle que soit la couverture nuageuse. Elle travaille depuis sa création pour le service européen CLEANSEANET.
En seulement dix ans, ce service de surveillance maritime a permis de diviser par deux le nombre de pollutions détectées dans les eaux européennes, prouvant ainsi que l’effet dissuasif fonctionne et que la technologie satellitaire est un atout majeur pour la protection de nos océans.