Quand on rencontre Nadia Maaref, c’est d’abord un sourire, une tenue et un regard qui soutient le vôtre. On sent une détermination naturelle et une belle force de caractère derrière l’allure calme et tranquille. Sous la classe, le feu…
Une volonté d’entreprendre, sans relâche, et un parcours nettement tracé pour arriver à ce que Nadia sert aujourd’hui avec passion : la Direction de la Surveillance Maritime de CLS, dont elle a pris les rênes en 2018 ; autour d’une équipe de plus de 40 collaborateurs répartis sur plusieurs sites CLS, à Toulouse siège de l’entreprise et à Brest, ville océanique par excellence.
Brest, où est installée la toute première station du réseau VIGISAT de CLS pour la réception d’images satellites haute résolution. Détection de pollutions en mer, de la pêche illégale, VIGISAT, c’est la vigie des océans, depuis l’espace et en temps quasi-réel.
Vous avez dit radar ?
Après l’obtention d’un diplôme d’ingénieur à TélécomSud Paris, Nadia se spécialise en obtenant un Master sur les systèmes de télécommunications haute fréquence, puis pars vers le sud, à Toulouse pour un doctorat en radar. Quand on vous parle de parcours bien tracé… une affinité se précise avec le radar, déjà.
A l’ONERA (l’Office national d’études et de recherches aérospatiales), au sein du Département électromagnétisme et radar, et en tant que chercheur, Nadia va poursuivre sur le sujet en optant pour la recherche scientifique sur le traitement du signal radar en milieu urbain.
Une ligne droite et sans détour
A son arrivée à CLS, en 2014, Nadia parcourt le monde pendant 3 années, missionnée pour le développement commercial des données satellitaires radar pour la France, l’Europe et l’Amérique Latine pour nos clients institutionnels, les agences spatiales, et l’industrie.
C’est sans doute là que l’idée d’un super outil, mettant les données spatiales au service du renseignement maritime pour le support aux opérations des autorités, émerge. MAS, pour Maritime Awareness System est aujourd’hui utilisé par les grandes nations maritimes dont la France qui surveille ses eaux territoriales parmi les plus étendues du monde grâce à un réseau de plus de 300 satellites.
Sur la même ligne affirmée, à partir de début 2017, Nadia se voit confier la responsabilité des ventes et du développement commercial pour la surveillance maritime. Elle enchaîne en prenant la tête du marketing et des ventes, et dirige depuis octobre 2018 une équipe dédiée à la surveillance maritime sur tous les océans du monde.
Un enchaînement d’idées au service d’un même objectif : des océans plus sûrs
Qui dit surveillance dit temps réel. Et complémentarité, le cas échéant, pour une vision complète de ce qui se passe en mer. L’outil est essentiel et quand il manque un maillon, on le rajoute. C’est là qu’interviennent nos drones, qui viennent en plus des données satellitaires pour des missions de surveillance, de lutte contre les pollutions ou de contrôle des pêches.
Laissons Nadia nous en dire plus :
« Depuis 2017, CLS utilise les drones développés par Tekever dans le cadre de missions commanditées par de nombreux acteurs européens en charge de la surveillance maritime. A CLS, c’est maintenant 4 drones qui nous appartiennent en propre que nous mettons à la disposition des autorités.
A travers un consortium (REACT) établi avec Tekever, nous avons travaillé avec l’EMSA pour la mise au point du premier système de surveillance de l’espace maritime européen par drones pour le contrôle des trafics illégaux, de l’immigration illégale et de la pêche illicite. Aujourd’hui, ce sont plus de 1200 heures de vols et 250 missions que nous avons pu mener en Espagne, au Portugal, en Italie et en France. »
Nadia est multilingue, parle couramment outre le français et l’anglais, l’espagnol et l’arabe. Contactez là, elle vous envoutera de ses mille et une histoires captivantes sur la surveillance maritime.