L’indice next40 est un indice établi par le gouvernement français, porté par La French Tech, annonçant les start-ups de l’hexagone à fort potentiel.
La liste des 40 pépites françaises qui composent le Next40 édition 2021, a été dévoilée ce 8 février par Bruno Le Maire, Ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance et Cédric O, secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques. Kinéis, filiale de CLS, du CNES et de la BPI, entre autres, a été nommée dans la catégorie technologie de rupture. Une reconnaissance nationale et un accompagnement à venir pour son développement.
40 start-ups ont ainsi été choisies pour leur potentiel de développement pour représenter les entreprises innovantes françaises. Une sorte de Cac 40 des start-ups, mais non lié à des critères objectifs comme leur valorisation, et qui devrait évoluer dans le temps. Les start-ups retenues bénéficieront d’un accompagnement particulier de la part de l’État. Bercy supportera ces pépites françaises porteuses d’emplois et d’innovation pour le territoire français.
Kinéis, filiale de CLS, créée en 2018, nommée dans la catégorie technologie de rupture est spécialisée dans l’Internet des Objets par satellites. Elle porte l’avenir du système satellitaire de localisation et de collecte de données ARGOS, système fondateur de sa maison mère CLS.
Christophe Vassal, Président exécutif de CLS et président du comité de surveillance de sa filiale Kinéis : « Nous sommes fiers que Kinéis ait été nommée et reconnue par l’Etat comme entreprise porteuse d’avenir, d’innovation et d’emplois. Avec 25 nanosatellites lancés en 2023 pour connecter la population à notre planète c’est une connectivité unique que notre groupe offrira bientôt à la communauté internationale. Aujourd’hui 20 000 balises ARGOS sont connectées à la constellation éponyme composée de 8 satellites polaires. Demain ce seront plusieurs millions de mobiles que nous espérons connecter. Des balises dès à présent actives partout sur la planète, dont les messages sont traités par Kinéis et valorisés par CLS dans des solutions dédiées à la protection de notre environnement. Ces balises renseignent les utilisateurs adressés par CLS dans les domaines aussi variés que :
- l’océanographie, la météorologie, la climatologie avec des plateformes océanographiques connectées sur toutes les mers, océans et calottes polaires du globe ;
- l’étude et la protection de la biodiversité. Chaque mois, tortues, ours polaires, caribous, lynx, éléphants, balbuzard… sont ainsi suivis, étudiés, mieux compris et mieux protégés depuis l’espace. Plus de 8000 animaux sont observés chaque mois depuis Toulouse ;
- ou encore la lutte contre la pollution : CLS a récemment déployé en Indonésie plus de 60 balises pour modéliser la dérive des fleuves de plastique déversant dans les plus belles eaux du monde des quantités importantes de déchets plastique, véritables danger pour la santé, l’environnement et l’économie.
Dans le domaine de la lutte contre les pollutions toujours, CLS a récemment connecté des filets de pêche avec le système ARGOS. Dans une optique de support aux pêcheries traditionnelles (lutte contre la perte de leurs outils de travail) et de lutte contre les pollutions plastiques (10% du plastique dans les océans proviendrait des équipements fantômes perdus ou abandonnés en mer). Un exemple du changement de dimension qu’apportera bientôt le système ARGOS « augmenté » : miniaturisé, dopé, emporté par la future constellation Kinéis. En effet, après les bateaux de pêche industriels et les bateaux de pêche traditionnels, la granulométrie de suivi s’affine et c’est aux engins de pêches (filets, casiers, lignes…) eux même d’être suivis pour obtenir une meilleure compréhension des activités maritimes, une meilleure protection de notre environnement et un meilleur soutien aux artisans de la mer.
D’autres domaines bénéficieront de cette augmentation de capacité système et de ces fonctionnalités uniques (connectivité basse consommation, fiable, robuste, temps réel miniaturisation, etc.). Kinéis a pour mission de démocratiser ces usages. »
Alexandre Tisserant, Président Exécutif de Kinéis : « Je remercie particulièrement CLS, qui avec le CNES a été à l’origine de cet ambitieux projet, structurant pour l’écosystème français du spatial comme du numérique. Nous sommes très fiers de leur présence à nos côtés depuis le début de cette incroyable aventure. Le soutien qui nous sera apporté dans le cadre de la « classification Next40 » nous permettra de mettre en avant notre technologie, notamment dans les applications historiques portées par notre maison mère CLS (Environnement et climat, gestion durable des pêches, gestion de flottes, énergies ou encore sécurité maritime). La constellation Kinéis va permettre de démocratiser les usages existants et d’en permettre de nouveaux, en fournissant une connectivité unique, universelle, entièrement dédiée à l’industrie des objets connectés. Je sais que CLS se place à la pointe de l’innovation d’usage des connectivités spatiales, et je ne peux que me réjouir que Kinéis vienne contribuer à ses projets ! »
Le principal objectif de Kinéis est donc de démocratiser l’Internet des objets. Aujourd’hui, 90 % de la surface du globe est non connectée ou connectée à des coûts souvent prohibitifs, sans mentionner la complexité d’usage. Kinéis doit permettre, d’ici 2030, à plusieurs millions d’objets, dont les actuelles et futures balises Argos, d’être connectés où qu’ils se situent à la surface du globe.