Plage des Antilles souillée par des bancs de sargasses. CLS les cartographie aujourd’hui pour que ces algues soient collectées en amont.
Depuis 2011, des algues brunes, dénommées sargasses, viennent s’échouer en masse sur les côtes des Caraïbes et d’Amérique du Sud.
En se décomposant, elles dégagent de l’hydrogène sulfuré, un gaz nauséabond (odeur d’oeuf pourri), voire nocif pour l’homme à haute dose. Face à ce fléau, le CNES a missionné CLS pour la mise en oeuvre d’une solution de surveillance opérationnelle par satellite. Celle-ci est basée sur une détection multi-satellite (radar et optique) ainsi que sur un modèle de dérive. L’apport de la technologie radar est majeur, puisque ce capteur est capable de voir de jour comme de nuit, indépendamment du couvert nuageux. Et ce sont les scientifiques de CLS qui ont mis en évidence la signature des sargasses dans les images radar.
Aujourd’hui, CLS cartographie la présence de ces algues au large du littoral. Cette information est essentielle pour le support aux opérations de collecte et pour d’autres acteurs frappés par le phénomène. Un phénomène que l’on pourrait associer au réchauffement climatique puisqu’il est probable que l’élévation de la température de l’eau soit un des facteurs qui contribue à la prolifération de cette algue.